Il sème son savoir au bas de la nature, le jaune qui n’est pas or, mais bien une alliance de bleu, de blancs, de chrome et de noir, pour offrir aux dieux un bronze fait de lignes infinies, bleues elles aussi. Mais ce bleu est caché – et le soleil autant que les travaux des hommes et femmes en donne la couleur. Donne donc la couleur, la teinte: le goût viendra, l’appel se fera.
Peut-être que le semeur ne sent pas la terre tourner sous ses pieds et ses yeux, comme le sentait Archimède. Mais les plis et et rainures de sa peau, ses cheveux, indiquent qu’il devient une terre lui-même.
Peinture :
Van Gogh

Le Semeur au soleil couchant, 1888